Les Leafs n'a pas repêché plusieurs années de suite de joueur du grand Toronto, l'endroit sur la planète qui donne (et de loin) le plus de joueur de hockey au monde.
La dernière parade de la coupe Stanley dans les rues de Toronto remonte à 1967.
Just sayin' Au moins c'est une réponse rassurante. C'est la faute des dépisteurs des Canadiens, il n'y a absolument rien à améliorer dans le hockey junior au Québec.
Sous le règne de Serge Savard, il y a avait quatre recruteurs à temps plein pour le Québec. De 1995 à la restructuration de 2010, le CH avait un tandem, à temps partiel, au Québec (Denis Morel et Michel Boucher), alors qu'il y en avait trois, à temps plein, pour l'Ontario seulement. Et on sait que Pierre Gauthier est très entiché des joueurs de l'Ouest canadien et européens. Rien contre ça, à la base, quand on regarde vers l'avenir : les Gallagher et Holland sont d'excellents espoirs et on voit le développement de Emelin.
Cependant, on n'a pas besoin de beaucoup d'esprit de déduction pour comprendre comment on a pu laisser filer des joueurs comme Claude Giroux, Kristopher Letang ou Patrice Bergeron.
Cela dit, c'est clair qu'il y a des problèmes dans le hockey junior au Québec. Les programmes de développement ne sont plus à niveau, particulièrement dans le domaine des gardiens de but (où le Québec dominait jusqu'à récemment) et des attaquants de puissance.
Un meilleur arrimage entre les programmes sport-études, le Midget AAA et la LHJMQ devrait être instauré. On devrait mettre l'accent sur le hockey universitaire qui développe d'excellents joueurs, comme ça se fait aux États-Unis.
C'est aussi une question de gros sous. Développer un hockeyeur, ça coûte cher.