[...] les maladies et la mortalité causés par le froid menace la France aussi
Bien sûr, mais mon point était le suivant : « Même si la France va certainement être moins affectée que d’autres pays, elle ne va pas être affectée « positivement » par le réchauffement climatique ». L’on peut certes effectuer une comparaison entre le « froid » et le « chaud », mais ce que je veux dire, c’est que s’il y a encore plus de décès avec le réchauffement climatique, ce n’est pas « positif » ; il y aura ceux que l’on connaît déjà + d’autres. Le réchauffement climatique affecte(ra) donc également négativement (= conséquences négatives) la France.
https://sante.lefigaro.fr/article/le-froid-hivernal-huit-fois-plus-meurtrier-que-la-canicule-estivale/#:~:text=Pas%20grand%20monde.,Conseil%20sup%C3%A9rieur%20de%20la%20m%C3%A9t%C3%A9orologie.
« Pourquoi cette différence ? Tout d’abord parce que le froid est plus fréquent et qu’ensuite, il n’a pas besoin d’être extrême pour tuer. »
« L’article qui vient de paraître dans la revue
Environment International aborde cette question sous l’angle de l’impact de la chaleur et du froid sur la mortalité dans 18 villes françaises. […]
Entre 2000 et 2010, 3,9 % de la mortalité totale dans les villes était attribuable au froid et 1,2 % à la chaleur. L’étude montre que l’impact du froid débute deux jours après l’exposition et persiste au moins 21 jours. De plus, les températures très basses ne représentent qu’une faible part de la mortalité attribuable au froid, qui est davantage liée à des températures basses modérées mais fréquentes. À l’inverse, l’effet de la chaleur sur la mortalité est maximum le jour même de l’exposition et ne persiste que quelques jours. Enfin, si les températures très élevées demeurent rares, elles représentent environ 30 % du poids total de la mortalité liée à la chaleur. Au-delà de températures moyennes allant de 23 à 28°C selon la ville, chaque degré supplémentaire se traduit par une augmentation très rapide du risque de décès, justifiant une action particulière en cas de très fortes chaleurs. »
https://www.santepubliquefrance.fr/revues/articles-du-mois/2018/mortalite-liee-a-la-chaleur-et-au-froid-dans-18-villes-francaisesConcernant l’agriculture, l’on peut notamment lire ceci :
« L'année 2022 a été exceptionnellement chaude et la sécheresse a touché les trois quarts de la France, avec des impacts très concrets : 3000 morts de plus pendant les canicules, des feux de forêts, une baisse des rendements agricoles entre 10 et 30 % mais aussi une diminution de la production d'hydroélectricité. »
https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-haut-conseil-pour-le-climat-deplore-l-impreparation-de-la-france-face-aux-impacts-du-dereglement-climatique-7311392« Sur le plan agricole, l'étude prévoit ainsi une baisse des rendements de maïs d'environ 25% et la perte d'un quart de la production française de sucre blanc issue de la culture de betterave sucrière dans l'Hexagone. "En 2050, la moitié des zones de production fruitière seront impactées par des risques climatiques forts ou extrêmes (sécheresses, inondations, tempêtes...), soit deux fois plus que la normale", ajoute l'étude d'Axa Climate. »
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/maisons-fissurees-stations-de-ski-fermees-recoltes-en-baisse-une-etude-alerte-sur-les-impacts-du-rechauffement-climatique-en-france-d-ici-a-2050_5932211.html« La France est directement concernée : les vagues de chaleur sont de plus en plus fortes, notamment dans le sud du pays. La sécheresse touche aussi les autres régions comme la Normandie, où l’herbe s’arrête de pousser dans les prairies durant ces périodes.
Ces événements ont de graves conséquences sur les productions agricoles : des températures trop élevées, tout comme l’assèchement des sols, nuisent au développement des végétaux. La canicule de 2003 a par exemple entraîné une perte de 20 à 30% des récoltes en France et dans les pays voisins. Ces épisodes, exceptionnels au cours des dernières décennies, sont de moins en moins rares et se répèteront fréquemment dans les années à venir. De plus, le risque d’incendies, accru durant les périodes de sécheresse, met en péril les terres agricoles exposées.
Les épisodes de précipitations intenses comme les fortes pluies constituent également une menace. Ils sont susceptibles de détruire des récoltes entières s’ils surviennent au mauvais moment, et génèrent en outre un risque d’inondation qui peut dévaster des terres cultivables.
Les chutes de grêles peuvent générer elles aussi des dégâts dramatiques de façon soudaine, cependant les éléments à disposition ne permettent pas, pour le moment, de confirmer qu’elles se multiplient en raison du réchauffement climatique.
L’ensemble de ces risques, auxquels on peut additionner la hausse du niveau des mers et l’érosion costale, contribue par ailleurs à la dégradation des sols, engendrant une réduction de leur productivité et les rendant parfois impraticables à l’agriculture.
D’après le GIEC, 8% des terres agricoles actuelles deviendront climatiquement inadaptées d’ici 2100, et jusqu’à 30% selon le scénario le plus pessimiste. Les rendements des principales cultures telles que le maïs, le soja, le riz et le blé sont ainsi déjà impactés : selon les estimations, il y a eu une perte de 9 à 10% de la production totale de céréales entre 1981 et 2010.
Cela peut paraître paradoxal, mais la hausse des températures accentue notamment le risque de gel des récoltes, qui peut entraîner des conséquences dramatiques. Les floraisons surviennent en effet de plus en plus tôt, exposant les futurs fruits aux gelées tardives. Le fruit en développement est alors freiné dans sa croissance, voire détruit. Le Verger des Pruneraies, dans le Lot-et-Garonne, a ainsi subi une perte de 90% de sa production de prunes en 2021 […]. »
https://reseauactionclimat.org/quels-impacts-du-changement-climatique-sur-lagriculture/https://www.lafranceagricole.fr/rechauffement-climatique/article/839843/comment-le-changement-climatique-menace-l-agricultureJe ne suis pas forcément adepte du "scénario catastrophe", mais cela aura bel et bien des conséquences négatives en France (je me concentrais sur ce pays).