J'imagine que je sais très bien je que je fais de bien et ou je dois m'améliorer, et donc, que j'ai pas besoin de travailler pour le savoir.
Par contre, si je travaille pour quelqu'un, je m'attends dans les "avantages sociaux" mettons à me faire dire qu'ils sont contents de ma job et/ou ce que je dois améliorer.
Tous mes emplois (même étudiants) j'ai eu cette rétroaction, de plus formelle à moins formelle, mais je ne serais pas restée quelque part avec des boss/collègues/clients qui m'ignorent ou m'engueule.
Si ton boss est content de toi, il t'invite pour luncher avec lui. La reconnaissance est un tas de non-dits et de petits privilèges. Jamais, tu n'auras droit à un tapis rougé déroulé.
Tu dois accepter que tout cela se fait par étape.
Après deux mois, tu reçois une augmentation de salaire de 15%. Cool!
Après 3 mois, au départ du responsable d'un programme, on t'offre son poste et en même temps une augmentation de 15%. Merveilleux.
Si, 6 mois, à partir de ce moment, ton boss t'invite à luncher pour parler de développement de programme avec le PDG. Tu es en carrosse. Un an, plus tard, on parle de t'envoyer au Château, le centre de développement des cadres en France, et un des grands vignobles français, pour t'intégrer à la culture de l'entreprise et en même de temps un lieu de rencontre pour les travailleurs de 33 pays où la compagnie a des bureaux, tu viens dans tes bas.
On te fait responsable des TI, plus ou moins encadré, c'est difficile, mais on tient le fort et ton département a des taux de résolution de 100%, ça va. Comme les DG et les cadres de mon employeur sont soumis à des mandats de 5 ans, une nouvelle direction se met en place, selon la DG, des choix sont faits, on sacrifie les plus hauts salariés, on garde les cancres pour apprendre que 2 ans plus tard, la clé est dans la porte et on a sous-traité les contrats d'assistanat aux compétiteurs.
Bref, on ne se fie jamais sur personne ou n'importe quoi.