J'haïs ça quand mon sens de l'organisation est mis en déroute par la bureaucratie, surtout quand j'ai affaire à des gens incompétents. Pourquoi est-ce qu'ils s'arrangent toujours pour que ce ne soit pas simple, einh ?
Aujourd'hui, je pars avec mon chum pour aller chercher nos droits de transport respectifs pour la session d'automne. Moi, je peux bénéficier de la toute nouvelle carte Campus, que je dois aller chercher au 3200 Jean-Brillant, et lui, qui est en stage à Longueuil cet automne, doit faire renouveler son droit au tarif réduit pour pouvoir obtenir une TRAM Zone 3, il a donc besoin d'une preuve de fréquentation scolaire à l'autre bout de l'université, au J-A de Sève. On se lève à 6h30 (c'est notre SEULE journée de congé ensemble de la semaine) et on part (heure: 7h09). On arrive au métro Côte-des-Neiges à 7h51 et on fait notre premier arrêt au puit à la Brûlerie St-Denis pour déjeuner. On embarque finalement dans la 51 pour se rendre au J.A De Sève (heure d'arrivée: 8h39). On se dit: le truc est ouvert depuis 10 minutes, il n'y aura pas tant de monde que ça... Erreur ! Avant que Hugo ne puisse atteindre son formulaire de fréquentation scolaire, il faut attendre que les 26 personnes devant lui passe au guichet de l'administration. L'équipe se fragmente stratégiquement: je repars à pied vers le 3200 Jean-Brillant, afin d'aller chercher ma carte CAMPUS temporaire et le formulaire de désistement dont Hugo a besoin pour ne pas contribuer à la cotisation de 149$ pour le transport en commun. On se donne rendez-vous à la bibliothèque où je déposerai les livres dont on n'a plus besoin et emprunterai un livre de Michel Winock dont j'ai besoin pour finir mon chapitre 3.
J'arrive au bureau de service de la FAECUM, on m'indique de l'émission de la carte temporaire se fait au deuxième, chez Valère. Je monte les marches, me présente, et demande à obtenir la dite carte temporaire, qu'on me remet sans problème, en m'indiquant toutefois au passage que je ne pourrai pas obtenir la carte régulière aujourd'hui à cause d'un délai pour que l'information circule dans le système. Je ronchonne un peu dans mon for intérieur puisque j'ai pris ma journée spécialement pour régler ça, mais je ne peux rien faire, donc je ne boude pas plus qu'il faut. Sauf quand on me dit que je ne peux pas me présenter au studio photo de la STM aux heures normales d'ouverture: non, je dois y aller aux heures réservées à l'Université de Montréal puisqu'on bénéficie d'un tarif spécial (c'est bizarre parce que les frais de 15$ d'émission de la carte CAMPUS sont les mêmes que pour le tarif étudiant ordinaire), et ces heures d'ouverture sont le soir ou la fin de semaine. Yé ! Moi qui aime tellement perdre une journée de fin de séance dans les méandres de la bureaucratie... Je demande quand même le formulaire de désistement pour mon chum, en expliquant qu'il est en stage jusqu'en décembre à Longueuil et qu'il a besoin d'une TRAM. Le gars me regarde d'un air ahuri et me dit: bien là, ça ne marche pas comme ça, vous ne pouvez pas désister pour ça... Je suis un peu perturbée, je lui explique qu'on a lu cette information sur le site web de la carte CAMPUS et que c'est comme ça que je sais qu'il existe un formulaire. Il s'obstine, ne veut pas me donner le formulaire de désistement, et je finis par lui dire: check, donne-moi le quand même, et si le motif de désistement est refusé, on s'arrangera autrement !!! Il finit par me tendre le formulaire, et la deuxième case à cocher indique: Je désire me désister parce que je participe à des activités de stages qui ont lieu à l'extérieur de l'Île de Montréal pour une durée d'au moins deux mois. Et l'autre moron qui dit que ce n'est pas possible alors que c'est écrit noir sur blanc sur le formulaire !!! Grrr.
Je pars, cours à la bibliothèque porter/chercher les livres et je m'installe pour attendre Hugo qui arrive peu après. (heure: 9h35, on est quand même proactifs). On repars vers le Jean-Brillant, qu'on traverse pour atteindre le vieux HEC, où Hugo retire de l'argent pour sa carte opus étudiante. On traverse le HEC pour retourner à notre point de départ, avenue Côte-des-Neiges, afin de prendre le 165 qui nous mènera au métro Guy et éventuellement au métro McGill pour faire la carte. (Heure: 9h56) Lorsqu'on arrive devant le studio photo: surprise !! C'est écrit que le studio ouvre seulement à 11h30 (même si c'est écrit 10h sur le site de la STM). Yé !!!! (Je commence tranquillement à maudire l'humanité en entier qui me fait perdre mon temps). Je suis un peu décontenancée, mais je propose à Hugo d'aller faire un tour au HMW pendant que je me magasine des jeans, et qu'on se rejoigne à 11h25 au même endroit. On vient pour revirer de bord mais quelqu'un ouvre la porte de vitre du studio en nous disant de sortir nos formulaires et nos pièces d'adresse. On cligne des yeux, un peu perturbés, et on demande à la dame: c'est pas supposé ouvrir juste à 11h30 ? (en pointant la pancarte). Elle nous dit: non, non, ça c'est les heures d'été, ça fait une semaine qu'on est revenus aux heures normales (PUIS Y'A PERSONNE QUI A PENSÉ CHANGER LA PANCARTE ENCORE ?! MAIS ON A FAILLI PERDRE UNE HEURE ET DEMIE DE TEMPS POUR RIEN !!!! - je hurle encore dans mon for intérieur parce que je suis polie -). Hugo entre finalement pour faire sa carte et ressort trois minutes plus tard, armé pour aller à son stage la semaine prochaine.
Temps écoulé depuis le départ de la maison: 2h57 minutes.
Nombre de dossiers réglés: 1/2
Perte de temps estimée: 1h30
Morale de l'histoire: ostie que j'haïs la bureaucratie.