Aaaah ! Ton chum est patient, moi quand je suis malade, je n'ai pas envie de me faire niaiser par une secrétaire... bien, par personne dans le fond. C'est juste que ça m'est arrivé aussi la dernière fois que je suis allée chez mon médecin de famille (je devais faire remplir des papiers pour ma réclamation d'assurances après avoir été hospitalisée en voyage, quand je reçois le formulaire (fin février), on me dit qu'il n'y a pas de rendez-vous avant le début du mois de mai, j'explique la situation à la secrétaire, elle me dit de passer voir le médecin quand il fait du sans rendez-vous, quand j'arrive le jour où il fait du sans rendez-vous, la secrétaire m'engueule en me disant que ça n'a pas de bon sens, qu'il faut prendre un rendez-vous pour remplir les papiers, que l'urgence c'est pour les choses urgentes puis les papiers et les renouvellements de prescription c'est pas urgent, bla bla bla, je lui réponds que c'est ce qu'on m'a dit de faire et elle se met à me dire que non, c'est impossible qu'on m'ait dit de passer par le sans rendez-vous, que ça ne se fait pas, etc. !! Mettons que ça t'enlève le goût d'aller chez le médecin...), alors sans généraliser, disons que je trouve les secrétaires médicales assez... spéciales.
Pour le vol chez ta voisine, j'ai vécu quelque chose de semblable une fois une fois. J'habitais avec mes parents, je m'étais fait réveiller par la sonnette en pleine nuit. Mes parents étaient en voyage et j'avais une amie qui était dans une très mauvaise passe alors je me disais que c'était elle qui avait décidé de venir dormir chez nous après sa soirée. Or, quand je suis allée voir à ma porte (j'habitais le bachelor du sous-sol), il n'y avait personne, et quand j'ai fini par monter en haut et comprendre que quelqu'un sonnait à la porte de derrière, je suis venue pour ouvrir (ouais, je sais, c'est pas super brillant à 2h du matin) au moment même où la personne qui sonnait défonçait la porte à coups de pied. Quand il m'a vue, il est parti en courant. Dans le fond, il sonnait avant en se disant que si y'avait quelqu'un, la personne allumerait la lumière (ce que je n'ai pas fait parce que j'étais sûre que c'était mon amie) et s'il voyait de la lumière, il se poussait, tout simplement. Après, moi, j'ai vraiment paniqué, mais dans les faits, la personne, ce qu'elle voulait, c'était de l'argent, vite - dès qu'il m'a vu, il s'est dit que s'était trop compliqué et il est parti. Les gens qui font des petits vols comme ça, c'est souvent pour de la drogue ou des trucs glauques, mais ils sont assez intelligents pour ne pas s'attaquer deux fois à la même maison.
C'était déjà la deuxième fois qu'on se faisait défoncer chez nous, c'était arrivé une autre fois (à une autre maison) quand je revenais d'une fin de semaine de survie avec les cadets, le beau-père d'une amie était venue me reconduire chez nous et quand on est arrivés, la porte était grande ouverte, le cadrage arraché. Dans le fond, on a de bonnes serrures pour se protéger, mais c'est psychologique parce que nos portes sont pas très résistantes et n'importe qui d'un peu déterminé peu ouvrir la porte en piochant dessus. Depuis que j'ai compris ça, je me dis que coudonc, si ça arrive, ça arrive. On ne va pas se mettre à s'empêcher de vivre pour ça, mais c'est sûr que sur le coup, c'est paniquant. Il faut que tu essaies de rationaliser la chose et que tu examines la situation d'un point de vue statistique. C'est pas facile sur le coup, mais c'est mieux que de se faire des scénarios.