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 L'Encyclopédie du Peuple

Auteur Sujet: Moyen de pression étudiant  (Lu 956575 fois)

Simone

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Moyen de pression étudiant
« Réponse #50 le: novembre 11, 2011, 10:31:17 am »
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Cantabile: il reste que ta position revient à: "J'étais très heureux que la société paie pour moi et je protestais si je devais payer plus, mais maintenant que je paie des impôts, je refuse que les étudiants bénéficient des mêmes avantages que moi, même si, en regard de l'indexation, ils vont payer beaucoup plus que ce moi je payais.".

C'est évident qu'on va pas construire une société très forte avec une vision individualiste et égocentrique comme ça.

On dirait un discours de vieux con conservateur, et je ne trouve pas ça très cohérent dans la bouche d'un fonctionnaire éduqué qui a des conditions de travail parmi les plus mauvaises de la société, considérant l'éducation exigée VS le niveau de stress et la charge de travail...
C'est exactement ça qu'est la littérature: d'habiles mensonges qui, secrètement, disent la vérité. - Simone de Beauvoir

currius

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Moyen de pression étudiant
« Réponse #51 le: novembre 11, 2011, 10:36:39 am »
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Canta, qui paie ton salaire? Les contribuables québécois. Contribuables, qui paient le plus de taxes en Amérique du Nord...

Donc, je contribue d'une façon au paiement de ton bungalow.

Comme Ever, je comprends qu'il travaille dans l'agro-alimentaire et s'il existe un secteur hyper-subventionné, c'est celui-là. Or retirons toutes les subventions au secteur agro, aura-t-il toujours un emploi... Son papa peut-il conservé ses terres? Ses permis d'exploitation agricole?

Arrêtez de réfléchir comme des taupes dans un terrier qui ne voient pas l'inter-relation des intérêts qui existent dans notre société.
Que cela vous écoeurent soit. Mais assumez la dépendance de votre situation au système existant et qu'un changement de système ne jouera pas nécessairement pas en votre faveur.
?

Evergreen Terra

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Moyen de pression étudiant
« Réponse #52 le: novembre 11, 2011, 10:37:16 am »
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Voyons Daïva, j'espère que t'es capable de comprendre qu'on a pas le même niveau de maturité à 20 ans qu'à 30 ??? C'est justement parce qu'en ayant vécu cette période on sait que c'est pas si pire.


La vraie aberration, ce n'est pas le niveau prochain des frais de scolarité, c'est que ces mêmes frais aient été gelés pendant des années. Tu voudrais perpétuer cette stupidité ?


Double Post:

Comme Ever, je comprends qu'il travaille dans l'agro-alimentaire et s'il existe un secteur hyper-subventionné, c'est celui-là. Or retirons toutes les subventions au secteur agro, aura-t-il toujours un emploi... Son papa peut-il conservé ses terres? Ses permis d'exploitation agricole?



Il y a effectivement beaucoup trop de subventions agricoles et je suis en faveur des coupes gouvernementale. C'est la même attitude d'assisté social qu'on retrouve à bien des endroits.

« Modifié: novembre 11, 2011, 10:39:58 am par Evergreen Terra »

Jay.

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Moyen de pression étudiant
« Réponse #53 le: novembre 11, 2011, 10:40:52 am »
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Ever je comprends ce que tu dis et je suis d'accord, je ne voulais pas dire non plus que Cantabile veut jeter par les fenêtres tous les acquis sociaux, juste que si on commence à  faire la liste de tput ce qu'on paye pour les autres il y a beaucoup plus que les étudiants sur la liste et je trouve ça plate que la gputte d'eau qui fait déborder le vase semble.seulement être eux.

Je comprends que les frais doivent augmenter, je ne suis pas sortie hier pour demander un gel, pour reprendre l'image de Dalporto pour moi c'était plus pour négocier 3500 au lieu du prix.demandé de 4000.
Je ne crois pas que les étudiants sont égoïstes, c'est une position. Nous ne serons pas étudiants toute notre vie, si tout va bien, je ne la payerai même pas la deuxième vague de hausses et à partir de l'an pprochain je serai pleinement une contributrice.

Pour moi ça reste à prouver que le régime des prêts et bourses palliera aux augmentations. Tant mieux si c'est vrai comme ça les plus nantis ne profiteront plus d'une éducation à rabais. Sans faire partie de cette classe, le service actuel ne me vient pas en aide, il m'offre seulement des possibilités pour m'endetter judicieusement.
J'avais une idée de signature géniale, mais je ne m'en rappelle plus.

Evergreen Terra

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« Réponse #54 le: novembre 11, 2011, 10:52:05 am »
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Publié le 11 novembre 2011 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

La valeur de l'éducation


Yves Boisvert
La Presse

Au Québec, deux catégories de gens ne paient pas ce qu'ils doivent à leur université.

Ceux qui la fréquentent en ce moment. Et ceux qui se sont enrichis grâce à elle.

Ceux qui fréquentent l'université en ce moment n'ont pas seulement la chance de payer moins que tous les autres Canadiens; ils paient moins cher que leurs parents et leurs grands-parents - s'ils ont eu la chance d'y accéder.

Quant aux diplômés des universités québécoises, on n'en trouve guère de plus chiches au Canada.

On accuse souvent les entreprises de ne pas donner assez, et sans doute pourraient-elles en faire plus.

Mais considérez un instant cette statistique: dans l'ensemble du Canada, les dons des individus représentent 42% du financement privé des universités - c'est même 46% en Ontario.

Au Québec? Une maigre part de 6% des dons provient des particuliers. Le reste vient d'entreprises.

C'est encore plus déprimant si l'on considère la situation des universités francophones. En effet, la moitié des dons (ou de legs par testament) de particuliers au Québec sont faits aux universités anglophones, qui n'accueillent pourtant que le quart des étudiants.

Ce que ça veut dire? Que les diplômés québécois n'ont pas une grande reconnaissance envers leur université et la soutiennent mal.

Y compris des gens qui ont très bien réussi, dont certains ne manquent pas de râler contre les étudiants d'aujourd'hui.

Tout cela est assez cohérent et en dit long sur la valeur que nous accordons à l'éducation au Québec. Jeunes ou vieux, on aime l'éducation, ah ça, oui... Mais on préfère la faire payer par les autres.

Les étudiants d'aujourd'hui comme ceux d'hier réclament l'argent des contribuables.

Les diplômés d'hier se disent que «les compagnies» donneront aux universités. Ou n'en ont tout simplement rien à cirer.

***

En tenant compte de l'inflation, les 2200$ de droits annuels de 2011 représentent moins que les 500$ exigés en 1968.

Les enfants des nantis sont deux fois plus nombreux que ceux des familles pauvres à l'université (c'était trois pour un il y a 40 ans). Pas difficile dès lors de voir que le régime actuel transfère carrément de l'argent des pauvres aux riches.

Dans cinq ans, les droits atteindront 3800$ par année. Encore largement sous la moyenne canadienne.

Un cours de trois ans coûtera donc environ 5000$ de plus. Quand on sait que le moindre bac (sauf en théologie!) vaudra au moins 30 fois ça sur une vie, ça demeure une bonne affaire!

Un étudiant en pharmacie réalise un taux de rendement de 27%; en médecine de 21%; un étudiant en lettres, de 8%. Qui dit mieux?

Sans compter les bénéfices clairs, mais non chiffrables de l'éducation sur tous les aspects de la vie, le moindre n'étant pas la santé.

***

Les leaders étudiants ne vous diront pas que ça ne vaut pas 5000$ de plus. Ils ne sont pas fous. Ils sont même très bons - prenez des notes: on en verra dans des cabinets ministériels, c'était comme ça en 1960, en 1985, et ce sera encore comme ça.

Non, c'est pour les pauvres qu'ils mobilisent les masses estudiantines, mesdames et messieurs.

Il est vrai que l'augmentation des droits peut avoir un impact pour certains - très peu nombreux. C'est pourquoi on doit améliorer encore le régime de prêts-bourses et les mécanismes de remboursement.

On devrait aussi faire en sorte de moduler les droits selon les programmes et les perspectives de revenus - les vétérinaires paient 6% de leur formation, les politologues 40%.

Mais le vrai drame de l'accès est invisible: tous ceux qui ne finissent pas leur secondaire, ou leur cégep. Les économistes disent que ceux qui ne persévèrent pas «sous-estiment les bénéfices et surestiment les coûts» de l'éducation universitaire. On ne le leur a pas fait valoir.

C'est eux qu'il faut viser par des campagnes autant que par des bourses, bien avant l'université.

Mais à bien y regarder, c'est tout le Québec en général qui sous-estime la valeur de l'éducation.

Pour joindre notre chroniqueur: yves.boisvert@lapresse.ca

Sibylline

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Moyen de pression étudiant
« Réponse #55 le: novembre 11, 2011, 11:04:40 am »
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Pour moi ça reste à prouver que le régime des prêts et bourses palliera aux augmentations.

C'est pas mal ce qui me bloque aussi. Je sais bien que le système actuel, c'est une subvention aux riches. Mais concrètement, les Libéraux promettent quoi en matière d'aide financière aux études? Elle est prévue pour quand cette réforme importante de l'AFE, qui leur sert continuellement d'argument pour justifier la hausse?

MadChuck

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« Réponse #56 le: novembre 11, 2011, 11:04:45 am »
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Canta, qui paie ton salaire? Les contribuables québécois. Contribuables, qui paient le plus de taxes en Amérique du Nord...

La société québécoise prend le paris que l'éducation est rentable, normalement au net sur une période de 30ans+ le système scolaire est sensé faire indirectement rentré de l'argent dans les coffres de l'état et non être une dépense. Re-indirectement ces employés (surtout des cours dit "rentable") peuvent être vu comme des sources de revenu et non des fardeaux fiscaux, c'est pas des employé surpayé de SAQ non plus.

cantabile

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« Réponse #57 le: novembre 11, 2011, 11:12:05 am »
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Cantabile: il reste que ta position revient à: "J'étais très heureux que la société paie pour moi et je protestais si je devais payer plus, mais maintenant que je paie des impôts, je refuse que les étudiants bénéficient des mêmes avantages que moi, même si, en regard de l'indexation, ils vont payer beaucoup plus que ce moi je payais.".
Bref, il faut que l'on gèle les frais de scolarité jusqu'à la fin des temps sinon y'aura toujours quelqu'un pour porter l'odieux des hausses. Pis oui le fonctionnaire payeur de taxes que je suis devenu est un brin plus ingrat parce que c'est maintenant que je constate à quel point je me fais succionner de tous les bords ! Et bien franchement je ne suis pas un gars de droite pour autant, j'ai déjà dit que je crois à notre système, mais qu'il faut reconnaître qu'il n'est pas sans failles.
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cantabile

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« Réponse #58 le: novembre 11, 2011, 11:47:30 am »
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Mais assumez la dépendance de votre situation au système existant et qu'un changement de système ne jouera pas nécessairement pas en votre faveur.

J'ai rien à assumer du tout, si le gouvernement cesse de subventionner le système d'éducation demain matin je vais ccontinuer à pratiquer mon métier néanmoins. Mon métier n'est pas créé de façon artificielle par le gouvernement, une société aura toujours besoin d'enseignants et il y aura toujours des gens prêts à payer pour que leur enfant reçoive une formation quelconque. je pense que ta tentive de me mettre le nez dedans est lamentable parce qu'elle repose sur une fausse conception.
Les gens....

Bad Brains

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« Réponse #59 le: novembre 11, 2011, 11:59:49 am »
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La suggestion de Jean-François Lisée me semble être la plus sensée. Les étudiants sont dans une position qui ne leur permet pas de payer, devant étudier, et pour assurer l'accessibilité au système d'éducation supérieur à tous, pourquoi ne pas imposer une taxe supplémentaire à ceux qui ont pu bénéficier d'un système d'éducation à faible coût, lors de leur entrée sur le marché du travail.Ce serait d'exiger qu'ils contribuent à leur éducation lorsqu'ils sont en moyen de le faire.

Wolfkiller

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« Réponse #60 le: novembre 11, 2011, 12:07:50 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.
Pontiak est un osti d’débile

Bad Brains

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« Réponse #61 le: novembre 11, 2011, 12:09:26 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Sibylline

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« Réponse #62 le: novembre 11, 2011, 12:14:01 pm »
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La suggestion de Jean-François Lisée me semble être la plus sensée. Les étudiants sont dans une position qui ne leur permet pas de payer, devant étudier, et pour assurer l'accessibilité au système d'éducation supérieur à tous, pourquoi ne pas imposer une taxe supplémentaire à ceux qui ont pu bénéficier d'un système d'éducation à faible coût, lors de leur entrée sur le marché du travail.Ce serait d'exiger qu'ils contribuent à leur éducation lorsqu'ils sont en moyen de le faire.

C'est plutôt la suggestion de Milton Friedman. ;) Mais elle semble avoir été rejetée par les associations étudiantes, à en croire ce qui s'est passé à l'Université de Montréal. La FAÉCUM recommandait l'introduction d'un impôt post-études universitaires, mais elle a dû abandonner cette revendication sous la pression des associations.

Citation de: FAÉCUM
En gardant les droits de scolarité aux niveaux actuels, une contribution annuelle de 1,5 % sur les revenus personnels entre 25 000 $ et 38 750 $, et de 2,5 % sur les revenus entre 38 751  $ et 77 140 $, jusqu’à l’âge de 65 ans, permettrait ultimement l’injection d’approximativement 14 000 $, actualisés à la date de diplomation, par diplômé universitaire. Ces paliers ont été fixés en se basant sur une estimation des revenus annuels d’un détenteur d’un DEC préuniversitaire travaillant à temps plein et sur les paliers utilisés actuellement au Québec. La valeur présente de cette contribution, elle, a été estimée à partir des données du recensement de 2006 sur les diplômés universitaires de baccalauréat et de cycles supérieurs, de la distribution des âges à l’obtention du diplôme de premier cycle décrite dans les études la Relance  du MELS [MELS, 2010b] et des Perspectives démographiques de l’Institut de la statistique du Québec [Institut de la statistique du Québec, 2004].

Tel que noté précédemment, une telle contribution permettrait de réduire le niveau de risque assumé par chaque étudiant, en comparaison avec un prêt, qu’il soit remboursé proportionnellement au revenu ou non. Dans un système de prêt, chacun est responsable de rembourser sa propre dette; il est alors nécessaire pour le prêteur d’augmenter les taux d’intérêts pour absorber les pertes causées par les mauvais payeurs. Une contribution proportionnelle au revenu, quant à elle, permet  plutôt à l’investisseur de compenser les diplômés aux revenus moindres avec ceux aux revenus supérieurs à la moyenne, c'est-à-dire plus aptes à payer, sans augmenter outre mesure le fardeau de chacun.

De plus, il est reconnu que les étudiants, et encore plus ceux qui décident de ne pas s’inscrire à l’université, sont réticents à s’endetter [Malatest & Associates Ltd, 2008; Canadian Council on Learning, 2010; Oosterbeek et Van den Broek, 2008], et que les individus ont tendance à surévaluer l’impact de pertes et à sous-évaluer celui de gains [Kermer, Driver-Linn, Wilson et Gilbert, 2006; Brooks et Zank, 2005]. La contribution des diplômés à l’éducation permettrait de pallier ces tendances, en mutualisant le risque associé à un prêt, et en protégeant les étudiants du danger de devoir repayer une dette d'étude même s'ils ne décrochent pas de diplôme.

Finalement, la cotisation serait de niveau raisonnable pour chaque diplômé, quel que soit son revenu annuel. Par exemple, un diplômé gagnant 34 000 $ par année, soit le salaire annuel moyen des bacheliers en arts [MELS, 2010b], contribuerait annuellement à la hauteur de 135 $, alors qu’un autre diplômé gagnant 55 000 $ par année, soit le salaire annuel moyen des bacheliers en santé [MELS, 2010b], contribuerait à la hauteur de 614 $. La contribution annuelle maximale serait ainsi de 1 166 $. Ces montants sont nettement inférieurs aux cotisations au Régime de rentes du Québec, par exemple, qui montent pour les salariés à 4.95 % de leurs revenus de travail annuels entre 3 500 $ et 47 200 $ et auquel un salarié gagnant 25 000 $ par année cotise déjà à la hauteur de plus de 1 000 $ au régime.

Par ailleurs, une telle méthode de financement amènerait des incitatifs positifs pour le système universitaire québécois. Afin de maximiser leur financement, les universités seraient amenées à décerner le plus grand nombre de diplômes de façon efficiente. Actuellement, au baccalauréat, les universités décernent à peine un diplôme par cinq années.

Puisqu’une plus grande partie du financement serait proportionnelle au nombre de diplômes décernés, les universités auraient tout à gagner à réduire ce ratio. Plus important, cette partie du financement serait aussi proportionnelle à la fraction de diplômés aux revenus supérieurs à 25 000 $ par année, mais non à la fraction de diplômés aux revenus supérieurs à 77 140 $ par année. Les universités seraient donc incitées à aider l’ensemble de leurs diplômés à se trouver un emploi. En basant une partie du financement sur certains impacts de la formation universitaire, soit les diplômés occupant un emploi bien rémunéré, et non sur les intrants, la cotisation des diplômés à l’éducation incite plus encore les universités à répondre aux besoins du Québec.

En bref, nous proposons de commencer par mettre en place un système de gestion fiable des universités québécoises, permettant notamment une quantification des besoins des universités et une reddition de comptes adéquate. Nous proposons également d’étudier la possibilité d’une
contribution des entreprises et des diplômés universitaires au réseau universitaire québécois, le tout en respectant toujours l’autonomie intellectuelle des universités.
« Modifié: novembre 11, 2011, 12:19:57 pm par Sibylline »

Snookey

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« Réponse #63 le: novembre 11, 2011, 12:17:30 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Aucun revenu ? C'est fort ça... L'étudiant normal va travailler l'été pour se ramasser de l'argent pour payer une partie des frais d'étude... La majorité des étudiants vont aussi avoir une job la fin de semaine...

Sibylline

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« Réponse #64 le: novembre 11, 2011, 12:17:47 pm »
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Mais j'ai du mal à voir comment ce serait appliqué en pratique. J'ai complété la plus grande partie de mes études post-secondaires à l'extérieur du Québec, mais je devrais payer la même taxe? À l'inverse, les étudiants québécois qui profiteraient de ce système ne seraient plus tenus de contribuer s'ils quittent la province?

Wolfkiller

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« Réponse #65 le: novembre 11, 2011, 12:18:44 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.




Double Post:
Études post-secondaires, plutôt.
« Modifié: novembre 11, 2011, 12:21:12 pm par Wolfkiller »
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Bad Brains

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« Réponse #66 le: novembre 11, 2011, 12:48:05 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.

Double Post:
Études post-secondaires, plutôt.


On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.



Double Post:
La suggestion de Jean-François Lisée me semble être la plus sensée. Les étudiants sont dans une position qui ne leur permet pas de payer, devant étudier, et pour assurer l'accessibilité au système d'éducation supérieur à tous, pourquoi ne pas imposer une taxe supplémentaire à ceux qui ont pu bénéficier d'un système d'éducation à faible coût, lors de leur entrée sur le marché du travail.Ce serait d'exiger qu'ils contribuent à leur éducation lorsqu'ils sont en moyen de le faire.

C'est plutôt la suggestion de Milton Friedman. ;) Mais elle semble avoir été rejetée par les associations étudiantes, à en croire ce qui s'est passé à l'Université de Montréal. La FAÉCUM recommandait l'introduction d'un impôt post-études universitaires, mais elle a dû abandonner cette revendication sous la pression des associations.

Merci, je l'avais entendue de Jean-François Lisée. Merci pour le lien.
« Modifié: novembre 11, 2011, 12:53:31 pm par Bad Brains »

MadChuck

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« Réponse #67 le: novembre 11, 2011, 12:59:30 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

C'est déjà un peu ça, il y a une pause après les études (et pendant toute les études) avant que les taux d'intérêts commence a être calculé sur les prêts étudiants, alors oui on demande aux étudiants a payer une fois que c'est terminé dans une certaine mesure.

Sibylline

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« Réponse #68 le: novembre 11, 2011, 01:04:52 pm »
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C'est déjà un peu ça, il y a une pause après les études (et pendant toute les études) avant que les taux d'intérêts commence a être calculé sur les prêts étudiants, alors oui on demande aux étudiants a payer une fois que c'est terminé dans une certaine mesure.

Pas tout à fait exact. Les intérêts commencent à courir dès la fin des études. C'est simplement que l'étudiant peut reporter le paiement de ces intérêts pendant les six mois où il n'a pas à rembourser le capital du prêt.

Dans d'autres provinces, les intérêts ne courent pas tout de suite et la "période de grâce" suit les mêmes règles que si tu étais encore aux études.

MadChuck

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« Réponse #69 le: novembre 11, 2011, 01:10:14 pm »
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Pas tout à fait exact. Les intérêts commencent à courir dès la fin des études. C'est simplement que l'étudiant peut reporter le paiement de ces intérêts pendant les six mois où il n'a pas à rembourser le capital du prêt.

Dans d'autres provinces, les intérêts ne courent pas tout de suite et la "période de grâce" suit les mêmes règles que si tu étais encore aux études.

Effectivement, j'avais soit mal compris à l'époque ou je me suis mal rappellé de la règle des 6 mois, ça me dit de quoi maintenant l'histoire de rembourser la mois suivant.

Pendant les six mois qui suivent la fin de vos études à temps plein ou à temps partiel, vous bénéficiez d’une période d’exemption partielle. Vous n’avez pas encore à rembourser votre dette d’études. Mais, dès le début du mois suivant la fin ou l’abandon de vos études, les intérêts sur cette dette deviennent à votre charge. Vous pouvez commencer immédiatement à les payer ou les laisser s’accumuler pendant six mois avant de les payer. Vous pouvez aussi demander qu’ils soient capitalisés, c’est-à-dire ajoutés à votre dette d’études.

Merci de remettre a l'heure.

Wolfkiller

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« Réponse #70 le: novembre 11, 2011, 03:14:25 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.

Double Post:
Études post-secondaires, plutôt.


On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.


Voiture? Stationnement? Wow, ça vit gras dur les étudiants de nos jours! J'travaille à temps plein avec un bon salaire et j'prends encore le métro.

Pour le reste, il y a les prêts et bourses.
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« Réponse #71 le: novembre 11, 2011, 03:15:20 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.

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On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.


Voiture? Stationnement? Wow, ça vit gras dur les étudiants de nos jours! J'travaille à temps plein avec un bon salaire et j'prends encore le métro.

Pour le reste, il y a les prêts et bourses.

le métro a Chicoutimi est tannant à prendre

Wolfkiller

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« Réponse #72 le: novembre 11, 2011, 03:16:39 pm »
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« Réponse #73 le: novembre 11, 2011, 03:20:52 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.

Double Post:
Études post-secondaires, plutôt.


On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.


Voiture? Stationnement? Wow, ça vit gras dur les étudiants de nos jours! J'travaille à temps plein avec un bon salaire et j'prends encore le métro.

Pour le reste, il y a les prêts et bourses.

le métro a Chicoutimi est tannant à prendre

Exactement, j'habite en banlieue de Québec et la voiture/covoiturage est la seule option si on veut pas habiter en appartement(plus coûteux). Je prendrais le métro volontier, mais je dois avoir une voiture(1995) et je dois débourser pour une place de stationnement. À défaut d'alternatives, la voiture est inévitable dans le cas de biens des étudiants qui ne vivent pas à Montréal.

MadChuck

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« Réponse #74 le: novembre 11, 2011, 03:27:45 pm »
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À défaut d'alternatives, la voiture est inévitable dans le cas de biens des étudiants qui ne vivent pas à Montréal.

A peu près jamais a cause des résidances, y'a ça partout non ?

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« Réponse #75 le: novembre 11, 2011, 03:29:15 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.

Double Post:
Études post-secondaires, plutôt.


On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.


Voiture? Stationnement? Wow, ça vit gras dur les étudiants de nos jours! J'travaille à temps plein avec un bon salaire et j'prends encore le métro.

Pour le reste, il y a les prêts et bourses.

le métro a Chicoutimi est tannant à prendre

Exactement, j'habite en banlieue de Québec et la voiture/covoiturage est la seule option si on veut pas habiter en appartement(plus coûteux). Je prendrais le métro volontier, mais je dois avoir une voiture(1995) et je dois débourser pour une place de stationnement. À défaut d'alternatives, la voiture est inévitable dans le cas de biens des étudiants qui ne vivent pas à Montréal.

Oui oui, et faut pas oublier les sorties coûteuses, les iPhones, les voyages à Cuba, etc.
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« Réponse #76 le: novembre 11, 2011, 03:29:36 pm »
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le métro à St-Fulgence alors.  :smiley2:

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« Réponse #77 le: novembre 11, 2011, 03:35:13 pm »
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Taxer les gens 15 ans plus tard? C'est stupide en crisse comme idée.


Demander à des étudiants de payer des études alors qu'ils n'ont aucun revenu me semble être beaucoup plus sensé.

Job d'été, job de soir. Parce que si les études étaient 100% gratuites, ça ne serait pas juste pour les gens qui n'ont pas les capacités intellectuelles pour poursuivre des études supérieures.

Double Post:
Études post-secondaires, plutôt.


On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.


Voiture? Stationnement? Wow, ça vit gras dur les étudiants de nos jours! J'travaille à temps plein avec un bon salaire et j'prends encore le métro.

Pour le reste, il y a les prêts et bourses.

le métro a Chicoutimi est tannant à prendre

Exactement, j'habite en banlieue de Québec et la voiture/covoiturage est la seule option si on veut pas habiter en appartement(plus coûteux). Je prendrais le métro volontier, mais je dois avoir une voiture(1995) et je dois débourser pour une place de stationnement. À défaut d'alternatives, la voiture est inévitable dans le cas de biens des étudiants qui ne vivent pas à Montréal.

Oui oui, et faut pas oublier les sorties coûteuses, les iPhones, les voyages à Cuba, etc.


Merci de bien vouloir généraliser. J'ai pas de iphones, j'ai jamais été à Cuba, je sors pratiquement pas.

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« Réponse #78 le: novembre 11, 2011, 03:38:50 pm »
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Mais n'est-ce pas ce que vous faites en ce moment? Généraliser que tous les étudiants sont pauvres et déchus?



Double Post:
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le métro à St-Fulgence alors.  :smiley2:

Co-dos d'ânurage?
« Modifié: novembre 11, 2011, 03:42:11 pm par Wolfkiller »
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« Réponse #79 le: novembre 11, 2011, 03:49:59 pm »
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Mais n'est-ce pas ce que vous faites en ce moment? Généraliser que tous les étudiants sont pauvres et déchus?

Voudrais-tu être davantage de mauvaise foi?

Wolfkiller

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« Réponse #80 le: novembre 11, 2011, 03:52:25 pm »
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J'te renvoie ta question.
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« Réponse #81 le: novembre 11, 2011, 04:05:40 pm »
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Wolf, le problème c'est pas que tous les étudiants sont cassés, j'ai rien contre un dégel des frais, mais ça doit s'accompagner d'une révision en profondeur du système de prêts et bourses pour les gens qui n'ont pas les moyens d'étudier et qui n'ont pas d'aide parentale. Ya plein de gens qui tombent dans des "craques" et qui ne recoivent rien, ou qui doivent prendre des prêts immenses à la banque.

Et études supérieures ne garantissent pas un bon salaire, il ne faut pas voir cela comme une usine a former des travailleurs, mais comme former des gens qui auront des capacités à analyser. Un doctorant en économie fera pas autant qu'un comptable, mais il va avoir payé autant sinon plus en frais. Moi je crois pas qu'on devrait couper dans des programmes moins "rentables", ni faire payer plus ceux qui veulent y entrer.

Par contre, il est vrai que certains étudiants vivent au dessus de leur moyens ou bien sont juste ben riches et en profite, ca arrive, faut pas faire du cas par cas.
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« Réponse #82 le: novembre 11, 2011, 04:08:42 pm »
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J'te renvoie ta question.


Ce n'est pas de prétendre que tous les étudiants sont pauvres, mais surtout de souligner qu'une hausse des frais de scolarité peut avoir comme conséquence de limiter l'accès aux études supérieures qu'à une tranche de la population, soit la classe supérieure.

Personnellement, je n'ai pas accès aux prêts et aux bourses. Avec le niveau des frais actuels, je réussis à m'en sortir en ayant un emploi au salaire minimum, mais avec une hausse je ne pense pas que je pourrais y arriver en pouvant me concentrer uniquement sur mes études. Le système de prêts et bourses sous sa forme actuel défavorise la plus grande portion des étudiants(celle dont je crois faire partie), ceux qui sont issues de la classe moyenne.

 Je crois que c'est légitime, de promouvoir un accès équitable à l'instruction.
« Modifié: novembre 12, 2011, 07:23:46 am par Bad Brains »

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« Réponse #83 le: novembre 11, 2011, 04:10:58 pm »
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Pour la situation a Mcgill, je viens de recevoir ceci:

(Une version française suivra.)

Message on behalf of Principal Heather Munroe-Blum

I write to you following the disturbing events of yesterday. I was not on campus and did not witness the events firsthand.

Based on what I have been told, I have today asked our Dean of Law, Daniel Jutras, to conduct an independent investigation of the events and to report back to me on his findings by December 15, 2011.

I am taking this action based on the following information provided to me today:

Late Thursday afternoon, a group of protesters entered the unlocked James Administration Building and forced their way from a reception area outside the offices of the Provost and the Principal, pushing staff in the process. Some of them were masked and hooded. They refused to identify themselves.

Security personnel were called to deal with the situation. Over the course of a few minutes, they ushered most of the protesters back to the reception area, but a few refused to leave my office. These individuals were carried out to the reception area under protest, where they were then left undisturbed.

As a protest grew outside the building, apparently encouraged by social media messages from the protesters within, all exits to the building were effectively blocked by protesters, and employees who were trying to leave the building to go home could not do so. It was clearly a tense, stressful situation.

Security personnel called Montreal police. Four officers arrived to survey the situation. Police in the building did not speak with the occupying protesters or interact with them in any way. At no time were the protesters detained by McGill staff.

I understand that the Provost and Deputy Provost (Student Life and Learning) spoke with the protesters more than once asking them what they wanted, and, about their plans and, ultimately, their desire to have the event end peacefully and safely. In exchange for a promise to leave immediately, quietly and peacefully, the Provost and Deputy Provost assured the protesters they would be allowed to leave the building with no consequences, including criminal charges, identification to police or disciplinary action on the part of the University. After consultation amongst themselves, they agreed and were escorted out by the Provost Anthony Masi and Deputy Provost Morton Mendelson.

The situation outside, and the presence of the riot squad, which dispersed the protesters by its usual means, was entirely directed by the Montreal police service.

The presence of riot police on our campus is shocking.

We as a community, need to fully understand the events and the responses to them and I trust Dean Jutras will conduct a thorough, impartial review.


Double Post:
Lol, ca sonne comme Dumbledore qui fait un discours a Poudlard.
« Modifié: novembre 11, 2011, 04:12:45 pm par Lisa »
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« Réponse #84 le: novembre 11, 2011, 04:42:08 pm »
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Donc, Lisa et Bad Brains, les énergies déployées par les associations étudiantes ne devraient-elles pas être investies dans la réforme des prêts et bourses?
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« Réponse #85 le: novembre 11, 2011, 04:45:02 pm »
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non, pour l'instant, c'est dire "non a ces mesures d'augmentations des frais si les prets et bourses ne sont pas révisés en meme temps".

dans une grève, de toute facon, c'est sur qu'il faut 1- des statement forts pour entrainer les étudiants, et la hausse est quand meme démesurée, comme elle ne s accompagne pas de ces mesures.
2- ils faut des affaires symboliques, comme le 103 millions, pour attirer la population. Malheureusement, en 2005 on s'était fait avoir car c'était 103 millions + ben d'autres affaires, mais comme le 103 millions était au coeur de la campagne, le gouvernement a donné le nanane et refusé tout le reste.


Double Post:
leurs efforts sont dans ca de toute facon depuis des années, c'est juste qu'on voit pas souvent en tant que population ce qui se fait au jour le jour dans ces assos là
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« Réponse #86 le: novembre 11, 2011, 04:47:42 pm »
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Mais justement, y a-t-il une souplesse à cet égard de la part des associations? Genre, si le gouvernement accepte de modifier l'accès aux prêts et bourses, va-t-on alors accepter l'augmentation des frais?
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« Réponse #87 le: novembre 11, 2011, 05:02:22 pm »
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Difficile de répondre à cette question hypothétique si on ne sait pas dans quelle mesure il sera modifié.

Mais dans mon cas, oui, s'il devient mieux adapté, je comprendrai la nécessité d'augmenter les droits de scolarité (avec toutefois un contrôle plus serré en ce qui concerne les frais afférents).

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« Réponse #88 le: novembre 11, 2011, 05:19:51 pm »
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Personnellement, j'exigerais que:

1- L'accès aux prêts et bourses soit modifié

2- Les profs enseignent leurs propres cours

3- Les frais de matériels (livres, etc) soit assumés par les Universités. J'parle pas des cahiers pour prendre des notes, mais plutôt les gros volumes à 30$ qui deviennent inutiles après une session.
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« Réponse #89 le: novembre 11, 2011, 05:36:37 pm »
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3- Les frais de matériels (livres, etc) soit assumés par les Universités. J'parle pas des cahiers pour prendre des notes, mais plutôt les gros volumes à 30$ qui deviennent inutiles après une session.

ça fait longtemps que ta été a l'université ;) C'est souvent 400$+ les livres d'une session.


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« Réponse #90 le: novembre 11, 2011, 05:37:48 pm »
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J'suis jamais allé à l'Université. Mais j'parlais d'un seul livre dans mon exemple.
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« Réponse #91 le: novembre 11, 2011, 05:42:36 pm »
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C'est pas mal plus chère que ça les gros volume, sont habituellement plus de 100$ neuf.

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« Réponse #92 le: novembre 11, 2011, 05:44:51 pm »
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Ça, c'est ridicule.
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« Réponse #93 le: novembre 11, 2011, 05:45:40 pm »
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On s'entend que bien souvent il s'agit d'un emploi au salaire minimum. Des années universitaires au coût de 4000 dollars et + en frais de scolarité excluant les autres frais qu'exigent des études universitaires(livres, appartement/ voiture/coût de stationnement), ce n'est pas avec un job d'été, de soir que ça sera possible d'arriver.


On parle pas de payer les études au complet avec une job d'été et de fin de semaine non plus... J'ai ramasser environ 4000$ pour payer l'université cette été avec mes deux jobs et j'ai une job le samedi pour payer mes dépenses ordinaires... Ça paye pas tout, mais ça allège en maudit le supposé fardeau que les étudiants ont sur le dos...


Double Post:
Ça, c'est ridicule.


Encore plus quand le livre coûte 100$ et que c'est ton prof qui l'a écrit...

MadChuck

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« Réponse #94 le: novembre 11, 2011, 05:50:22 pm »
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Ça, c'est ridicule.

C'est habituellement pas des best-sellers quand c'est pointu, j'imagine que c'est des volumes de vente parfois restraint et le marcher (plein de gens vont l'acheter même s'il trouve ça chère) pousse le prix a la hausse.

Disons qu'on est ben content quand on tombe sur un cours pas de livres (juste des notes écrites par le profs).

Berslak

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« Réponse #95 le: novembre 11, 2011, 05:50:32 pm »
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J'suis jamais allé à l'Université. Mais j'parlais d'un seul livre dans mon exemple.

En 1995, juste pour le cours de Chimie physique, le manuel principal 100$, le solutionnaire des exercices du manuel 40$.

Parfois, on s'en tirait avec des cours où il y avait juste des notes de cours photocopiées (qu'on devait acheter aussi, ça pouvait montait à 20-30$ des fois juste pour une pile de notes de cours pour un seul cours.).  Mais quand on avait un livre à acheter, on s'en tirait rarement en bas de 80$ du livre.

J'ose à peine imaginer où s'en est rendu 15 ans plus tard.
« Modifié: novembre 11, 2011, 06:18:54 pm par Berslak »
Je suis ici seulement pour m'exprimer un peu et non pour discuter activement sur plusieurs messages. Merci de respecter mon désir de m'exprimer à petites doses.

Snookey

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« Réponse #96 le: novembre 11, 2011, 05:53:30 pm »
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J'suis jamais allé à l'Université. Mais j'parlais d'un seul livre dans mon exemple.

En 1995, juste pour le cours de Chimie physique, le manuel principal 100$, le solutionnaire des exercices du manuel 40$.

Parfois, on s'en tirait avec des cours où il y avait juste des notes de cours photocopiées (qu'on devait acheter aussi, des fois, ça pouvait montait à 20-30$ des fois juste pour une pile de notes de cours pour un seul cours.).  Mais quand on avait un livre à acheter, on s'en tirait rarement en bas de 80$ du livre.

J'ose à peine imaginer où s'en est rendu 15 ans plus tard.

C'est pas mal la même chose aujourd'hui !

Berslak

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« Réponse #97 le: novembre 11, 2011, 05:53:51 pm »
0
les gros volumes à 30$ qui deviennent inutiles après une session.

..et je sais pas pour les autres domaines, mais en génie, les livres d'université, c'est supposé être des livres de référence pour la vie.
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« Réponse #98 le: novembre 11, 2011, 05:55:04 pm »
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..et je sais pas pour les autres domaines, mais en génie, les livres d'université, c'est supposé être des livres de référence pour la vie.

Internet a quand même changé la donne pas mal.

Berslak

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« Réponse #99 le: novembre 11, 2011, 05:58:15 pm »
0
j'ai une job le samedi pour payer mes dépenses ordinaires... Ça paye pas tout, mais ça allège en maudit le supposé fardeau que les étudiants ont sur le dos...

Là-dessus, c'est pas tous les domaines d'étude qui ont une charge de travail légère qui permet de travailler la fin de semaine.

Dans mon groupe dans le temps, c'était une petite minorité qui réussissait à trouver du temps pour travailler au travers de l'étude, des devoirs et des rapports de lab à faire.
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