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Auteur Sujet: Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans  (Lu 921 fois)

sharl

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« le: septembre 10, 2017, 09:10:46 am »
0
Trop! C'est trop!

Ça fait trois semaines qu'on n'arrête pas de parler des ouragans. Harvey, Irma, Jésus, Marie, Joseph, etc.

Julie chiale parce qu'il n'y a "plus d'eau" à Saint-Martin, Jean-Marc veut que le Canada envoie un avion à Antigua pour rapatrier sa cousine, Élisabeth angoisse pour son condo à Miami Beach.

Ça se passe aux Antilles et au Sud des Etats-Unis.  Comme 95% des Québécois, j'en n'ai rien à cirer des ouragans. Au pire, on va avoir trois jours de pluie dans deux semaines.




« Modifié: septembre 10, 2017, 09:22:26 am par sharl »

Le Jam

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« Réponse #1 le: septembre 10, 2017, 10:33:10 am »
+1
Raciste ! Tu dis ça parce que ça  tombe su'à gueule aux noirs.
"Va te coucher t'es saoul"

Tam

megalomarc

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« Réponse #2 le: septembre 10, 2017, 02:26:16 pm »
0
Pendant ce temps, on ne parle pas du tremblement de terre au Mexique, ce qui montre hors de tout doute le racisme systémique envers les Mexicains.


Ring0

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« Réponse #4 le: septembre 11, 2017, 08:02:14 am »
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C'est quand même pertinent de parler des dégâts en Floride compte tenu de la valeur considérable du parc immobilier détenu par des Québécois dans cet état. C'est dans les milliards de dollars.

Ce qui est fatiguant par contre, c'est les nouvelles sur gens qui chialent parce qu'ils sont pris au Club Med et qui s'attende à être évacué immédiatement,  en grande pompe et à grand frais par le gouvernement fédéral. 

cantabile

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« Réponse #5 le: septembre 11, 2017, 07:32:50 pm »
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Moi j'aime apprendre sur les climatiques, environnementaux et économiques liés aux ouragans, pour le reste bof c'est du journalisme de potinage.
Les gens....

Berslak

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« Réponse #6 le: septembre 12, 2017, 11:41:24 pm »
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Moé, j'veux juste voir l'écrapou.

Les images de DESTRUCTION et du vent qui fait tout revoler.

Vos yeules, les journalistes.
Je suis ici seulement pour m'exprimer un peu et non pour discuter activement sur plusieurs messages. Merci de respecter mon désir de m'exprimer à petites doses.

Ring0

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Qu'on nous crisse la paix avec les ouragans
« Réponse #7 le: septembre 14, 2017, 08:20:11 am »
+2
Probablement l'article le plus pertinent sur toute la saga des touristes inaptes et précieux déplorant la réponse des autorités face à l’ouragan.


http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201709/13/01-5133110-la-complainte-du-citoyen-vacancier.php


La complainte du citoyen-vacancier | YVES BOISVERT
5-6 minutes

Même avec l'eau courante, un aéroport est un endroit anxiogène et inhospitalier. Y rester planqué quelques jours sans savoir quand et comment on viendra vous y chercher après un désastre naturel n'est sûrement pas super agréable.


Mais aux dernières nouvelles, on ne déplore aucun mort canadien après le passage d'Irma. On dirait des fois que les médias déplorent de ne pas en déplorer, mais ça n'empêche pas de poser la question : que faisait notre gouvernement?!

(Une excellente question, que vous soyez à l'aréna en train de parler de commotions cérébrales ou au buffet chinois en train de parler d'obésité; testez-la, elle fait l'unanimité : le gouvernement ne fait jamais rien, enfin presque rien, rien qui vaille, en tout cas.)

En attendant un projet de loi pour rendre illégaux les ouragans, ne faut-il pas en effet que les gouvernements envoient des cuirassés et des sous-marins atomiques pour rapatrier des vacanciers incommodés?

Après tout, le gouvernement «savait» qu'un ouragan se préparait. Dès le 26 août, il était dans la ligne de mire du Centre américaie de surveillance des ouragans. Le 4 septembre, les agences de presse annonçaient «un ouragan aussi fort qu'Harvey» en direction des Antilles et le gouverneur de la Floride déclarait l'état d'urgence. Une semaine plus tard, il restait plusieurs centaines de Canadiens dans divers pays des Caraïbes.

«Tout le monde», donc, le savait. Comment se fait-il, alors, que le gouvernement ne soit pas allé chercher ses ressortissants immédiatement-tu-suite-tu-suite?

***

Au Canada, on a pris comme point de comparaison la réponse américaine, qui a déployé l'armée. Ça ne tient évidemment pas, puisque c'est le territoire américain lui-même qui était touché et que des millions de personnes ont été évacuées.

Mais dans tous les pays, l'opposition a dénoncé «l'inertie» du gouvernement - ce qui est son job, après tout. L'ironie de l'affaire, c'est qu'on s'appuie généralement sur un supposé «meilleur exemple» pour prouver l'incompétence de son gouvernement.

Les médias britanniques font état d'accusations vitrioliques contre la première ministre du Royaume-Uni Theresa May. Regardez la France, les Pays-Bas, ils ont beaucoup mieux réagi! Il n'y a que nous qui ne faisons rien!

Vous vous tournez vers les médias français? Les mêmes dénonciations sont à la une. Le gouvernement français a été descendu en flammes pour ses opérations à Saint-Martin et en Guadeloupe.

L'île de Saint-Martin est séparée en deux : une partie française et une partie néerlandaise. «Les Français ont été beaucoup plus rapides à évacuer les gens de Saint-Martin», a déploré une députée de l'opposition néerlandaise dans un journal local (traduit par l'Agence France-Presse).

Bref, tous les pays ont failli lamentablement à la tâche. Mais tous les pays se comparent à d'autres qui «ont beaucoup mieux réagi».

***

Les pays qui sont responsables de territoires dévastés font face à une situation bien différente de celle du gouvernement canadien. Il se peut que nos ambassades aient mal relayé l'information ou réagi tardivement. Rien n'est parfait. Mais dans la longue liste des lamentations que nos gouvernements peuvent inspirer, le soulagement des sérieux inconvénients touristiques ne devrait pas arriver dans le top 37, environ.

Il y a quand même un certain ordre de responsabilité à considérer, vu que «tout le monde savait».

C'est d'abord aux transporteurs de ne pas envoyer leurs clients en zone risquée. C'est ensuite à eux d'aller les chercher si ça se gâte - ce qu'ils ont fait plutôt bien en général, jusqu'à ce que ça devienne physiquement impossible.

Les voyageurs ont aussi une responsabilité à assumer quand ils vont «quelque part», même si on veut se faire croire qu'on vit dans une société assurée et à risque zéro.

La saison des ouragans est toujours la même, année après année. Les alertes sont nombreuses et répétitives. C'est un risque à courir. On n'a pas un droit inaliénable d'être secouru en toutes circonstances dans ses vacances ratées par l'armée canadienne. Ça se peut que, certains mardis neigeux, votre gouvernement ne puisse pas aller vous chercher dans une crevasse entre les camps 2 et 3 de l'Everest. Et ça se peut que pendant vos vacances gâchées dans les Antilles, il y ait des heures et des jours où on ne puisse pas vous cueillir. Ça se peut aussi que ce ne soit pas toujours le job du gouvernement de le faire, même quand c'est physiquement possible.

Ça ne veut pas dire que le gouvernement n'a aucun rôle à jouer - information, coordination, etc. Ça veut dire que si les aéroports sont fermés, il n'y a pas lieu d'envoyer des missions-suicides de l'armée chercher des gens qui ne sont pas en danger mortel - contrairement à tous les citoyens des pays touchés, qui sont sans toit, sans boulot, sans nourriture, avec une moitié de gouvernement...