Il n'est pas question de la job niaiseuse de député de circonscription, mais des grandes orientations du pays et des décisions les plus importantes.
J'ai commencé à lire sur sa politique étrangère. Un an avant les élections, Trudeau était complètement nul en affaires étrangères. Trudeau avait voyagé mais il n'en avait gardé que des souvenirs niais. Dans son livre, il n'y a aucune réflexion sur les pays qu'il a visité, que des histoires anecdotiques, souvent caricaturales, même parfois à la limite du racisme. Il décrit une fois qu'il a visité un lieu en Afrique ou moins d'un mois auparavant, il y avait eu un sacrifice humain.
Après avoir gagné la chefferie, ils ont engagé un professeur d'une université à Ottawa qui lui faisait des briefings à toutes les semaines en compagnie de son équipe pour qu'il puisse arriver à l'élection sans avoir l'air fou. Il répétait assez bien les enseignements de ce conseiller, comme un bon petit élève. Il s'est assez bien débrouillé dans les débats grâce à cet aide. La politique étrangère avait de la substance au début de son gouvernement. Puis, apparemment ce conseiller ne cadrait pas avec les autres proches conseillers de Trudeau, des proches depuis beaucoup plus longtemps, et il a remis sa démission. Depuis, la politique étrangère de Trudeau est naïve. Ça a mené au désaveu de Stéphane Dion, qui prônait un peu de real politik, notamment dans les relations avec la Russie. Mettre Freeland au poste de ministre des affaires étrangères était clairement un coup envoyé à la Russie, pour faire plaisir aux électeurs ukrainiens du pays.
C'est un livre qui est écrit par un ancien proche du gouvernement, qui a justement assisté à ces meetings avec Trudeau et ses conseillers pour faire son instruction des affaires internationales. Ça s'appelle : Un selfie avec Trudeau