C'est vrai, mais des fois, je trouve que même quand les intentions ne sont pas mauvaises, la façon de répondre peut être à côté de la track.
Si, disons, j'apprenais qu'une personne qui a le même âge ou le même style de vie que mon père venait de mourir et que je confiais à des gens (disons des collègues, parce qu'évidemment qu'avec nos amis proches la discussion serait complètement différente) que ça me fait craindre sa mort à lui, la discussion qui s'ensuivrait serait probablement quelque chose genre: "C'est vrai que ça fait réfléchir, etc.", suivi d'exemples tirés de notre vécu, pis probablement qu'à la fin on se dirait qu'on est mieux de s'y préparer parce que ça va arriver, et qu'en attendant, on va profiter de leur présence pendant qu'ils sont là. (Le cours normal de ce genre de discussion dans un environnement où les gens ne connaissent pas les parents des autres, et ne peuvent donc pas être impliqués émotionnellement devant l'éventualité de leur décès.)
À aucun moment quelque shooterait quelque chose comme "Tu sais bien que ton père va mourir un jour, puis à l'âge qu'il a, c'est bien correct." Parce que quand quelqu'un partage son inquiétude de voir mourir ses proches, c'est évident qu'il SAIT que ça va arriver, mais il a quand même besoin de partager l'émotion que ça lui fait ressentir de penser à ça. La réponse que devrait susciter ce genre de témoignage, c'est de l'empathie ou du réconfort, pas la voix de la raison dépouillée de toute implication émotive.
Vous avez beau ne pas penser à mal, c'était une drôle de façon de répondre au message de Berslak. Comme si le fait d'être sur Internet vous dispensait de la lecture des cues sociaux émanant d'une conversation normale.
PS: Ce n'est pas moi qui ai mis le -1, c'est juste mon opinion.