Avoir lu en entier mon long message de 15 mots datant du 22 décembre, tu aurais remarqué que je dis explicitement que ce n'est pas un argument.
Vrai, mais le lendemain, tu parles de surévaluation des risques. Comment tu veux qu'on prenne ça au sérieux quand les victimes meurent ou se font défigurer?
De la même manière que des personnes vont prendre l'avion même s'il y a des accidents mortels (ou pas mal n'importe quoi)?
Genre, une évaluation de risque de base.
Mais un risque de quoi PL?
Ok, tu prends l'avion, je te dis que t'as une chance sur X de mourir. Tu me réponds : "Oui, mais moi je m'en vais à Winnipeg et faire le trajet en voiture est encore plus risqué anyway".
Bon ok, mais comment t'appliques ça à des pitbulls astheure?
La femme de Pointe-aux-Trembles te dis, "Je m'en vais cueillir des légumes dans mon potager". Tu lui réponds quoi? "Pas de problème, sachez juste que vous avez une chance sur 1 988 243 (un décès divisé par le nombre d'habitants de l'île de Montréal) de vous faire tuer par un pitbull"?
- Non, non, vous comprenez pas, je n'ai pas de pitbull moi. Je fais juste sortir dans ma cour, prendre un peu l'air.
- C'est parce que Plante tient à garder les pitbulls sur l'île et ne veut pas qu'ils portent de muselière, alors une personne va mourir cette année. Par conséquent, avant de sortir, sachez juste que ça peut être vous.
Le mot "risque" n'a pas sa place ici. Une personne n'a pas à "risquer" la mort dans sa cour parce que quelqu'un dans le voisinage a mal attaché son pitbull, voyons donc.