D'un côté on a un passeport vaccinal sensé représenté la liberté / de l'autre des projections qui parlent d'environ 10 000 cas par jour au Québec à la mi-octobre "
à moins d'un resserrement des mesures".
À la lumière des projections ci-dessous, vous êtes premier(ère) ministre du Québec (chef(fe) d'un parti politique imaginaire), confinez-vous cet automne?
La quatrième vague risque de déferlerhttps://www.lapresse.ca/covid-19/2021-08-28/hospitalisations/la-quatrieme-vague-risque-de-deferler.phpLa quatrième vague due au variant Delta risque d’engorger davantage les hôpitaux que les précédentes, appréhende l’Agence de la santé publique du Canada. Seule une augmentation de la couverture vaccinale, surtout chez les jeunes, pourrait permettre d’éviter ce scénario.
Devant la hausse actuelle observée, on estime que les nouveaux cas quotidiens pourraient passer de 2200 à 9000 dès le début de septembre, peut-on lire dans le document. Et à moins d’un resserrement des mesures, le Canada pourrait en compter 45 000 par jour à la mi-octobre.
Autant de cas risquent de se traduire par une hausse marquée des hospitalisations. Santé Canada appréhende en effet d’importantes éclosions chez les non-vaccinés, principalement dans les centres urbains. Ainsi, si la couverture des groupes admissibles demeure à 79 %, l’Agence craint que le pays puisse dépasser en janvier le seuil des 31 hospitalisations pour 100 000 habitants, soit la capacité hospitalière théorique au pays. Si tel était le cas, ce serait nettement plus élevé que lors des précédentes vagues.
« La quatrième vague devrait entraîner plus d’hospitalisations que les précédentes vagues – en l’absence de la remise en place de mesures comme la distanciation ou des fermetures restrictives », peut-on lire dans le document.
Les experts sont toutefois unanimes sur le fait que le variant Delta, plus contagieux, contribue à l’augmentation des infections de coronavirus au Québec.
« Le virus Delta est très virulent. Une personne va en infecter six ou huit, ça va beaucoup plus vite », explique André Veillette, professeur en médecine et directeur de l’unité de recherche en oncologie moléculaire de l’Institut de recherches cliniques de Montréal.